mercredi 8 février 2012

Compte-rendu de la réunion inaugurale


Réunion du 28 septembre 2011

Présents : Marcello Angheben, Sébastien Biay, Frédéric Billiet, Aurélia Bolot, Karine Boulanger, Cédric Clément, Vincent Debiais, Xavier Fresquet, Olivier Geneste, Jean-François Goudesenne, Isabelle Marchesin, Michel Maupoix, Claude Montacié, Evelyne Moser, Welleda Muller, Benjamin Pavone, Jean-Christophe Valière, Cécile Voyer.

Excusés : Lionel Dieu, Benjamin Bagby Claude Andrault-Schmitt, Benjamin Bagby, Pierre Catanes, Cristelle Cazaux-Kowalski, Luc Charles-Dominique, Béatrice Coquet, Lionel Dieu, Fabienne Joubert, Claudine Lautier, Marie-Barbara Le Gonidec, Éric Palazzo, François Picard, Isabelle Ragnard.

L’objectif de la journée est de configurer rapidement un modèle théorique d’indexation pour que les informaticiens et les indexants puissent commencer à travailler.

• Le projet :
Frédéric Billiet rappelle les grandes lignes du projet: la constitution d’une « métabase » pour l’iconographie musicale du Moyen Âge. Cette métabase devra réunir les bases existantes Musicastallis, Romane, les bases du Centre André Chastel (vitrail, sculpture gothique), celle de l’APEMUTAM (Association Pour l’Étude de la MUsique et des Techniques dans l’Art Médiéval) et celles de l’IRHT (Enluminures, Liber Floridus, etc.) ; les chercheurs impliqués dans Musiconis apporteront aux informations présentes dans ces bases-sources la valeur ajoutée de l’indexation du contenu musical des images.
Le corpus sera constitué des images contenant des instruments de musique isolés, des figures associées à des instruments de musique ou à des objets assimilés (dans le cadre du Charivari), des figures associées au son en général (tels les chanteurs et les danseurs), ainsi que de la notation musicale sous toutes ses formes. Il rassemblera une grande diversité de techniques (sculpture sur pierre, sur bois ou sur ivoire, peinture monumentale ouTenluminure, art du vitrail, tapisserie, etc.) et de supports (décor monumental, manuscrits, mobilier, objets divers).
La chronologie des œuvres concernées inclura toute la période médiévale. Le corpus s’arrêtera là où un changement de paradigme très clair s’opère dans la représentation du son (XVIe siècle). Musicastallis inclut les représentations néo-romanes et néo-gothiques ; celles-ci ne pourront pas être traitées dans le cadre de l’ANR, car les critères d’indexation différent de ceux utilisés pour les représentations médiévales. Cette extension du corpus pourra néanmoins faire office de « piste d’ouverture » à la fin du projet (Vincent Debiais).
Ainsi défini, le corpus est relativement restreint ; Frédéric Billiet l’estime entre 3000 et 4000 scènes en le limitant aux grands supports. Un travail d’affinage sera nécessaire. Le caractère réduit du corpus permettra de gérer les transformations du modèle d’indexation au fur et à mesure du travail.
En outre, on ne pourra pas faire l’économie d’un travail de recherche des images associées à la musique sur les supports non numérisés, ce qui risque d’allonger le temps de travail. Un autre problème sera d’évaluer à quel degré d’association une image mérite d’intégrer la métabase. Le traitement de ces données-limites fera aussi la valeur du travail spécifique d’indexation (Vincent Debiais).
Isabelle Marchesin souligne que le travail d’indexation sera envisagé dans une perspective analytique et non catalographique, la base constituant un support d’interprétation. Les éléments signifiants susceptibles de jouer un rôle de premier plan pourraient être les suivants :
- La question de la gestuelle ; 
- Les résonances formelles et chromatiques de cette dernière (exemple du psautier
de Charles le Chauve) ; 
- Les contacts entre les éléments signifiants ; 
- Les nombres musicaux.
Concernant les modes de communication entre les intervenants, Frédéric Billiet annonce la création d’une newsletter, d’un site web (diffusion d’une bibliographie), et l’association de l’équipe du projet au forum des musiques médiévales de C. Brassy (afin de pouvoir bénéficier de l’expertise de spécialistes de la musique médiévale, d’interprètes et de luthiers). Vincent Debiais ajoute qu’une fiche de liaison entre les indexants et les testeurs de la métabase permettrait de valider son fonctionnement.Isabelle Marchesin signale la nécessité que les indexants puissent accéder rapidement aux données hébergées sur les bases-sources. Un consortium devra être établi pour la communication des documents.

• La construction de la métabase :
Tous les corpus sont concernés par la conception du modèle d’indexation dès le lancement du projet. L’intégration des bases-sources dans la métabase s’échelonnera à partir du premier semestre 2012.

Xavier Fresquet présente un calendrier pour la construction de la métabase (fonctionnement par semestres civils) :

1. De novembre 2011 à février 2012 : réalisation de la base de données Musiconis et administration des données (back-end) ;

2. Décembre 2011 : conversion des données de Romane pour premier import ;
3. Janvier 2012 : conversion des données de Musicastallis pour premier import ;
4. Février 2012 : début du travail des indexants sur le back-end Musiconis (avec les données de Romane et de Musicastallis) ;
5. Février 2012 : travail sur la base File Maker de l’APEMUTAM pour le chargement des données sur Musiconis ;
6. De mars à mai 2012 : outil pour l’import des modifications des bases (d’abord, pas de format XML -> dump au format SQL ou CSV des données ; puis, un outil permettra d’analyser ce dump, d’importer les nouvelles données (fiches), et les changements de valeurs) ;
7. Juin-juillet 2012 : travail sur une déclinaison de front-ends pour Romane et la base de l’APEMUTAM ;
Fin juin 2012 : point d’étape technique.
8. Juillet-août 2012 : prototypage d’un format XML pour l’échange des données (évolution sur plusieurs mois à prévoir).

Plusieurs discussions portent sur les relations entre les bases-sources et la métabase.
Les données de la métabase ne s’imposeront pas aux bases connexes ; il n’est pas dans la mission des indexants de remettre en question les informations figurant dans les bases- sources, à l’exception de celles qui concernent l’iconographie musicale (Isabelle Marchesin).
Isabelle Marchesin : Sera-t-il possible d’interroger, à partir de la métabase, des critères renseignés sur les bases-sources ? notamment la question de l’emplacement des images dans un monument, le type de support, les thèmes associés à l’iconographie musicale... Comment gérer les écarts terminologiques existant entre les différentes bases ?
Claude Montacié : Les questions sémantiques pourront être traitées informatiquement, sans besoin de réindexer les informations.
Les doublons entre les bases-sources seront gérés en privilégiant une seule fiche dans la métabase.
Welleda Muller


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